Analyse d’une audience en chute libre
Il est devenu de bon ton de communiquer sur l’augmentation du trafic d’un site web. Mais qu’en est-il en cas d’échec ?
Il est devenu de bon ton de communiquer sur l’augmentation du trafic d’un site web. Mais qu’en est-il en cas d’échec ?
Depuis quelques jours, Google Reader propose une nouvelle interface utilisateur. Je m’étonne : en effet, son affichage est particulièrement corrompu sur les flux auxquels je suis abonné, comme la capture d’écran ci-dessous : Certes, mon navigateur, Windows nternet Explorer 7 Release Candidate 1 n’est pas encore très répandu, mais les premières versions publiques Beta d’Internet Explorer version 7 datent de près d’un an. Par ailleurs, l’on peut supposer que Google Reader exploite le Google Web Toolkit, mis à disposition gratuitement aux développeurs du monde entier et facilitant grandement le développement d’applications web de type AJAX. Ce framework est sensé prendre à sa charge la compatibilité des navigateurs. Je m’étonne donc doublement : aucune des deux équipes de développement, celle de Google Reader et celle de Google Web Toolkit n’a-t-elle testé la nouvelle interface utilisateur avec l’ensemble des navigateurs Internet du marché, qu’ils soient passés, actuels ou à venir ?
Depuis début septembre, il y a une actualité qui anime le monde de la presse dans le monde entier. Cyberpress, représentant une partie de la presse belge, a attaqué en justice Google, le moteur de recherche américain, pour atteinte aux droits d’auteur, aux droits dérivés et aux bases de données, Google exploitant les articles (enfin… leurs extraits !) de la presse belge sur son portail d’information Google News, les gardant par ailleurs dans le fameux « cache Google » (qui permet de consulter une ancienne version d’une page web dont le serveur serait momentannément défaillant). En gros, Cyberpress reprochait à Google de ne pas partager avec la presse belge les revenus publicitaires de son portail.
Google n’a pas été la première société à lancer Google AdWords, son service de régie publicitaire avec des espaces publicitaires vendus aux enchères entre les divers annonceurs facturés au clic. Mais là où Google a réellement innové, c’est en permettant à tout webmaster en herbe d’adhérer au réseau de diffusion des annonces via son programme Google AdSense, moyennant une part d’intéressement au chiffre d’affaires ainsi généré par les clics relatifs à la publicité affichée sur leur site. Aujourd’hui, via ces deux programmes, la publicité est la principale source de revenus de Google.
Pour les investisseurs, le produit n’est rien sans le marché lequel il vise.
Je viens de noter que MSN Search vient de référencer le site Une araignée au plafond dans son index qui peut être retrouvé via une simple recherche de site:unearaigneeauplafond.be, autant sur le site français qu’américain. Il aura donc fallu quelque trois jours à MSN Search pour référencer l’intégralité des pages du site (euh… au nombre de quatre jusqu’à tout à l’heure !)