Ordinateur, avec bloc-notes, stylo et café posés sur une table en bois

Quel nom pour nommer une machine ?

Pas évident de donner un nom à une machine. C’est cette difficulté qu’exprime xkcd dans le bien nommé dessin Permanence. Car mine de rien, un nom de machine sur un réseau est amené à durer des années. Il n’est alors guère étonnant que le choix du nom, habituellement défini une bonne fois pour toutes à l’installation de la machine, devienne difficile.

Durant mes études, les diverses salles informatiques avaient des machines nommées par thèmes. L’un des thèmes impliquait des fromages. Du coup, chaque petit nom d’ordinateur répondait à nom de fromage distinct. Il faut dire que si la Hollande passe pour le pays des fromages, la France se défend très bien en matière de diversité. On peut ainsi nommer plusieurs centaines des postes aux noms distincts sans épuiser le vocabulaire à disposition. J’avoue cependant ne pas me souvenir de ces petits noms dans le détail.

En revanche, le nom dont je me souviens est altair, le nom du serveur auquel je me connectais durant mon stage de fin d’études, dans une université anglaise. Comme quoi, même quinze ans après les faits, certains détails subsistent. Le nom, du moins. Bref, le nom est important.

Mais du coup, quel nom choisir ?

Récemment, j’ai refait mon réseau local. Profitant d’une panne de mon fournisseur d’accès à Internet (il faudra que je vous relate mes palpitantes aventures, tiens !), j’ai franchi le pas en prenant un accès secondaire mobile, avec un joli modem 3G+ qui permet à jusqu’à cinq machines de se connecter en même temps pour partager la connexion. Mais voilà, quel nom lui assigner ? Hésitant à conserver ma nomenclature actuelle précédente (ma « box » s’appelant police, mon switch gendarmerie), m’inspirer de l’univers de Stargate (très riche en champ lexical dédié), j’ai finalement opté pour les personnages de la série télévisuelle The Bing Bang Theory. Non, je n’ai pas poussé le vice jusqu’à donner une adresse IP aux routeurs correspondant au quotient intellectuel (connu ou estimé) de chaque personnage du show.

Réseaux Wi-Fi (ou WiFi)

Mes réseaux Wi-Fi

Si mes voisins sont habituellement moins distinctifs (seule une voisine a personnalisé son routeur Wi-Fi en le gratifiant de son prénom), d’autres sont plus inspirés dans le choix du nom de leur réseau Wi-Fi.

Et vous ? Comment nommez-vous vos machines et vos réseaux ?

Crédit image : Pixabay

8 réflexions sur « Quel nom pour nommer une machine ? »

  1. Agence webAgence web

    Personnellement, j’ai pas à gérer 50 wifi donc leur nom générique me va très bien…
    Tu es bien atteint! Déjà j’ai jamais pensé vraiment leur donner un nom mais toi tu pars dans le délire sur The Big Bang Theory… et là j’avoue que ça m’a fait sourire.
    Bon la série est plaisante cela dit ;)

  2. Mathias Poujol-RostMathias Poujol-Rost

    Questions technique : Dans un but d’anonymat, est-ce vraiment utile et efficace de nommer sa machine par un libellé bateau ou bidon, et impersonnel, tel «becane-de-machin», «un-ordinateur-en-reseau» ou «pc-de-unetelle» ?

    En fait, j’ai un jour remarqué que cette identifiant de machine apparaît parfois (ou toujours ?) dans les entêtes de mails, peu après le mot-clé « HELO » (ou « EHLO »).

    D’où certaines possibilités d’identification. Ce qui n’est pas l’authentification (identification fiable et avec certitude), mais ça, c’est une autre problématique…

  3. fouzfouz

    Merci, grâce a toi j’ai perdu 5 minutes à lire ton article qui au final n’as aucun intérêt, car il n’apporte aucune information…

    Ton prochain article sera sur ton process de nommage de fichier ?

  4. MartinMartin Auteur de l’article

    @Marie : Pas sûr que les Google Cars soient utilisés par Google de la même manière que leurs robots d’exploration. Mais après tout, tout se tente ! Hi hi hi.

    @Agence web : Les vrais geeks bien atteints se seraient sans doute inspirés de The IT Crowd. Sinon, pour ceux qui aimerait aller jusqu’au bout du délire d’un réseau impliquant TBBT, le QI de Sheldon est de 187, alors que celui de Leonard est de 173. Celui des autres personnages de la série reste indéterminé. On peut néanmoins déjà y voir deux adresses IP ?

    @Sylvain : Oh, je vois que nous n’avons pas les mêmes références culturelles !

    @Mathias : Tu as raison : le nom de la machine, ou le nom d’un réseau dont le nom apparaît en clair publiquement, permettent d’identifier une machine, et, de fil en aiguille, leurs responsables. Il est donc peu pertinent de nommer une machine par son nom si l’on souhaite rester anonyme. Dans une quête d’anonymat, il faut aussi remarquer que le nom même du compte utilisateur utilisant la machine peut parfois être récupéré par un tiers, et certains outils web ne se gênent pas pour recueillir des informations indiscrètes sur les utilisateurs auxquels ils s’attaquent. Le coup de l’email est bien vu (tiens, je n’y avais pas pensé, j’avoue, à force d’utiliser des webmails…)

    « Dans la vraie vie », Google recueille ces informations en permanence. D’une part, par un premier passage d’une Google Car qui « sniffe » le nom des routeurs Wi-Fi publics. D’autre part, par les millions d’utilisateurs de téléphones sous Android, qui mettent ainsi à jour en permanence la carte géographique des réseaux Wi-Fi.

    Pour autant, est-ce là un problème ? Cela dépend de ta sensibilité au fichage permanent que nous subissons. Il convient toutefois d’en être conscient, afin d’éviter de désagréables surprises.

    @fouz : L’intérêt du présent article était purement récréatif. Désolé que celui-ci ne comble pas tes attentes.

    Puisque tu lances le sujet : on pourrait débattre des jours sur le nommage des fichiers !

    Récemment, j’ai repris le développement d’un logiciel dont le code source utilisait une convention de versioning particulièrement intéressante. On y trouvait notamment des suffixes tels que i, j, old, oldold, new, 2010, av2010, avril2010, en plus de préfixes tels que copie, Copie de, et ainsi de suite. Plus tôt cette année, j’étais confronté, lors d’une migration de serveur à une problématique de casse (minuscules, majuscules), doublée d’un problème d’encodage de noms de fichiers (accents), sans oublier les très typiques problèmes liés aux noms de fichiers comportant un espace.

    On pourrait aller plus loin avec les emails, certains interlocuteurs s’évertuent à envoyer des emails aux sujets vides, alors que d’autres se contentent de titres aussi utiles qu’Urgent et autres À l’aide (suivis d’un nombre variable de points d’exclamation, sans doute indicateur du niveau d’urgence), voire y placent la date du jour, voire la date d’un autre jour, sans oublier les emails aux pièces jointes nommées Sans nom.xls et autres contenus du genre le voici.

    Pas sûr que ces sujets là soient très récréatifs, en revanche. ;-)

  5. FlorentFlorent

    Hello Martin,

    Bon moi j’arrive réellement après (presque) 3 ans. ;) Je vois en tout cas que l’idée de nommer ses machines par des noms pris de Stargate n’a pas l’air unique !

    Chulak, Othala, kheb (mon domaine principal)… Que des noms de planètes ! Sinon il y a également de quoi faire du coté du seigneur des anneaux, mais l’orthographe devient plus compliqué malheureusement…

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