Depuis quelques semaines, j’ai changé de poste de travail, passant d’un classique PC sous Windows XP Pro à un Apple MacBook Pro flambant neuf, doté d’un joli Mac OS X 10.5 Leopard. Ci-après suit la liste des principales raisons de cette migration.
La principale raison de cette migration est l’âge de mon ancien poste, qui avoisine les 7 ans. Du fait de cet âge avancé, les disques durs deviennent défaillants, rendant la machine impraticable pour un travail professionnel sérieux (la dernière vérification, suite à plusieurs incidents au démarrage de l’ordinateur, a mis en évidence 16 Mo de secteurs défectueux).
Le choix s’est porté sur le Mac pour des raisons professionnelles. En effet, pour un prestataire web que je suis, il est important de tester les sites développés sous plusieurs environnements en même temps pour s’assurer d’un bon niveau de compatibilité, et certains de mes clients regardent le monde exclusivement par le petit bout de la lorgnette, celui du Mac. Il m’est déjà arrivé de devoir déboguer un défaut spécifique à Apple Safari 2. Or, sans ce navigateur sous la main, il est difficile d’identifier, puis de contourner le problème.
Cependant, j’ai besoin de continuer à tester les sites sous Windows. Aussi, j’ai commandé Windows Vista, actuellement en cours de livraison. J’envisage de l’utiliser essentiellement via une machine virtuelle VmWare Fusion, afin de pouvoir tester une même page web sous la plupart des navigateurs du marché en quelques clics, ainsi que pour pouvoir continuer à utiliser mes outils Windows. En attendant de recevoir le colis, j’accède à mon ancien PC via RealVNC qui dispose de la meilleure applet Java du marché en matière de contrôle à distance d’un poste Windows. Il faut dire que si chaque solution concurrente propose elle aussi une applet Java en principe équivalente, aucune n’en propose une qui fonctionne. Or, je voulais éviter d’avoir à installer un logiciel additionnel pour une simple transition de quelques jours.
Enfin, je dois l’avouer, j’aime l’image véhiculée par la marque à la pomme, à savoir celle d’une entreprise innovante de la préhistoire de la micro-informatique qui a su garder son dynamisme pour allier haute technologie et design au profit du public. Aujourd’hui, avoir un Mac, c’est se démarquer, sortir du lot, la marque étant par ailleurs associée à la qualité. La communication de la marque, que ce soit par les publicités ou son site web, et la personnalité de son chef d’entreprise, Steve Jobs, n’y sont pas non plus étrangers à mon choix.
Bref, je migre par contrainte et par besoin, et non en quête d’un quelconque idéal, avec un soupçon d’élitisme.
L’un de mes prochains articles (dès que j’aurai un soft de dessin pratiquable sous le Mac, d’où l’absence de photos sur les récents messages de ce blog) sera consacré au mythe de la fiabilité du Mac et des innombrables plantages et autres bugs rencontrés, y compris dans les écrans de l’installation de Leopard (pourtant réinstallé entièrement, avec formatage du disque), dont le « bouton principal » qui ne répond plus sous la Mighty Mouse (BlueTooth), m’imposant de relancer la machine pour pouvoir l’utiliser…
En tant que Maceux de la premiere heure, je ne peux que te feliciter de ton choix.
J’ajoute quand meme qu’un des avantages du Mac sur le PC, c’est « l’integration » complete du soft et du hard… jamais de probleme de driver, ou de matos incompatible.
Salut Martin
As tu essayé et/ou comparé Parallels à Vmware ?
Parralels permet de virtualiser mais pas seulement Windows, tous les OS notamment linux.
Il a egalement une parfaite integration a osx puisque que tu peux lancer des applis windows directement depuis le dock ou un lien, tu peux partager et travailer directement sur tes partitions, repertoires ou fichiers de mac à windows et inversement (pas encore avec linux malheureusement).
Pour ceux qui viennent du monde pc avec une station de travail windows et tout son historique dessus ily a… Transporter qui est livré gratuitement avec Parallels.
En deux mots ou plutot 3 clics, Parallels (transporter) importe tout ton systeme windows (ou linux) existant (celui de ton ex station de travail) via le reseau + tout ou partie des docs, disques durs etc… et créé tout seul avec tout ca, une machine virtuelle sur ton mac.
Non seulement tu virtualises un windows sur ton mac avec une parfaite integration mais en plus, c’est le windows que tu utilisais jusqu’a present (ca peut etre tres utile pour sauvegarder une install complete regulierement ou une derniere fois avant de mettre le pc a la benne)
Parralels permet d’importer/creer des systemes virtuels depuis pas mal d’autres systemes de virtualisation (soit en convertissant directement l’image, soit via transporter)
je n’ai pas regardé les dernieres versions de vmware recemment puisque j’ai opté pour parralels donc je ne sais pas si vmware fait tout ca et aussi bien ;-)
« Aujourd’hui, avoir un Mac, c’est se démarquer, sortir du lot »
C’est surtout être un beau mouton pour avoir payé le prix des ordinateurs du futur mais en recevant une équivalence PC datant de 10 ans…
Pas de carte graphique sur les MAC, pour une plateforme principalement dédiée à l’infographie/vidéo/3D, je trouve ça fort :)
Et je ne parle pas du reste :)
92% du parc informatique mondial n’est pas sous Windows pour rien :)
@lofab> Je n’ai pas comparé Parallels à VmWare, mais à l’été 2007 quand je me suis intéressé à une solution de virtualisation sous Mac OS X, Parallels n’exploitait pas le double coeur des processeurs Intel, alors que VwWare le faisait. Il n’est pas impossible que je teste les deux avant de me décider. Je verrai en fonction de mon planning. Tu fais bien de me rappeler que ce marché de la virtualisation est loin d’être morne sur cette plateforme !
@Jules> En tant qu’ancien développeur de jeux vidéo, je suis sensible à ton argument. Mais relativisons-le quelque peu : mon métier et mon travail d’aujourd’hui n’impliquent pas des performances graphiques importantes, et la carte vidéo n’a absolument pas été un critère de choix, au-delà des capacités de résolution maximales et de compatibilité au niveau des connexions avec les moniteurs externes. Note que j’ai aussi regardé du côté de la concurrence, et Dell semble plutôt bien placé, en matière d’ordinateurs portables haut de gamme à des prix raisonnables. Pour ce que j’ai pu en voir, pour les 3.000 € HT de mon Mac (4 Go de RAM, écran 17″, 1920×1200, disque de 160 Go), il y a quatre mois quand je l’ai pris, on avait une configuration tout à fait équivalente chez Dell. On pouvait cependant avoir plus puissant chez Dell en rajoutant 500 € HT de plus, mais j’avoue que cette option ne m’a pas particulièrement intéressée. La machine actuelle remplit son rôle et j’avoue que bosser dans le silence le plus complet grâce à un disque dur et un ventilateurs très discrets du Mac est un avantage àde nombreuses solutions concurrentes.
Pour ce qui est de la concurrence des ordinateurs de bureau, je t’encourage à regarder les offres des Mac Pro, car en matière de cartes vidéo, tu as plusieurs options, même si elles ne sont pas aussi étendues que l’ensemble du marché du PC.
Par ailleurs, je noterai que les tarifs du Mac sont manifestement devenus tout à fait accessibles par rapport aux configurations des PC classiques tournant sous Windows. En effet, alors que le Mac était une machine élitiste il y a à peine dix ans du fait de tarifs prohibitifs, maintenant que les configurations peuvent se comparer en matière de matériel avec des constructeurs concurrents du monde du PC, les configurations du Mac sont proposées à des tarifs tout à fait raisonnables par rapport au marché. La différence de prix la plus importante, quand on prend un Mac pour y travailler aussi sous Windows vient surtout d’acquisitions logicielles additionnelles, ce qui paraît logique, puisqu’on fait tourner deux systèmes d’exploitation différents.
Ceci dit, je vois mal comment j’aurais pu tester en même temps, sur une même machine, des navigateurs fonctionnant sous Mac OS X et du Windows sans avoir de Mac. Car à part ta critique aussi gratuite qu’infondée, je ne vois aucune solution proposée au principal argument du choix du Mac. Ceci dit, je suis tout à fait ouvert à tes suggestions (j’ignore s’il faut le préciser : légales).
@bruno bichet> C’est donc être fou que de vouloir satisfaire les clients ? ;-)
Passer de PC à Mac pour se mettre au niveau des clients qui testent les sites sur une pomme… D’un coup, le titre du blog m’apparait sous un jour nouveau ^_^v
@Martin Désolé, je n’ai pas pu m’empêcher :) Mais, c’est marrant, parce que j’ai fait le chemin inverse en 2000 où après une grosse dizaine d’année de fidélité à MacOS, je suis passé du jour au lendemain sur un PC pour justement être dans les mêmes conditions que la majorité des utilisateurs des sites que je commençais à faire ;)
@bruno bichet> Disons qu’en 2000, il y avait plus de difficultés à faire fonctionner un Windows sous Mac OS qu’aujourd’hui où cela devient presque monnaie courante. Cela dit, je ne me sens pas tout à fait prêt pour installer Linux sur le même poste. Pour ls autres configurations système, je pense faire appel à la location de postes à distance, à défaut de quoi je risque de passer mon temps à administrer tous ces OS sans rien pouvoir faire d’autre… À moins que tu aies des solutions plus intéressantes à proposer ? ;-)
@Martin > en 2000 et même un peu avant, il était posssible d’installer une machine virtuelle windows sur MacOS pour lancer IE même s’il ne fallait pas être impatient ;)
Disons qu’à ta place – avec un budget pour acheter un mac j’aurais acheté un PC neuf genre Dell qui propose des config intéressante à des tarifs plus que convenables et j’aurais acheté un mac mini pour tester sur MacOSX, en récupérant l’écran du vieux PC.
J’ai eu l’occasion de bosser avec cette config dans un ancien job et franchement c’est top ;)
Après, il faut voir que normalement les navigateurs sous MacOSX n’ont aucunes raison de ne pas supporter les standarts (d’autant plus que IE n’existe plus sur cette plate-forme — veinard ;) ) donc en développant pour FF window on devrait développer aussi pour safari, et consort sur mac ;)
@bruno bichet, pour des raisons non énumérées ici, j’avais besoin d’un ordinateur portable, et je n’aime pas multiplier les postes de travail inutilement (avec tout ce que cela comporte comme maintenance et habitudes à prendre). Or, j’avais regardé les configurations correspondant au budget alloué au Mac chez Dell, en matière de portables, et elles étaient tout à fait équivalentes.
Pour ce qui est des navigateurs Mac, ils ne respectent pas les standards, tout comme les navigateurs pour Windows. Comme tu le sais sans doute, Safari 2 ne permet pas, en principe, de refaire les champs de saisie. Quant à Safari 2 ou Firefox 1.5 et Firefox 2, ils ne sont pas plus compatibles avec le fameux test Acid 2 que tu connais sous Mac OS X que sous Windows, et il arrive fréquemment dans le développement logiciel que des navigateurs aient des comportements spécifiques à chaque plateforme.
Parmi les spécificités, par exemple, spécifiques à chaque plateforme, est la possibilité sous Windows d’augmenter la taille par défaut des polices, avec une répercussion sur les navigateurs, directement au niveau de l’OS, fonctionnalité qui n’existe pas sous MAC OS X.
Bref, en règle générale, je rencontre moins de soucis de compatibilité liés aux standards (dont personnellement je m’en moque, sinon pour faire plaisir aux clients, car c’est la tendance) avec Opera 9 sous Windows et Opera Wii sur Nintendo Wii que sur les autres navigateurs… Et là encore, au niveau d’Opera, le problème du lecteur Flash est entier, puisqu’Adobe garde jalouseuement en secret les spécificités des versions Flash supérieures à 7, rendant impossible ou du moins non viables les plateformes non nativement supportées par Adobe. Mais on s’éloigne du sujet des standards… :-P
Hello
En pleine période de MacWorld, ce post est bien d’actualité.
Il y a quelques mois, mon pc déconnait à mort. Gros problèmes de hardware, j’en ai bavé. J’ai hésité à prendre un mac, histoire d’avoir un ordi prêt à marcher en sortant de la boîte. Puis finalement, je ne l’ai pas fait. Ca aurait été une solution de facilité, et justement c’est ça le problème.
Un Mac, c’est surtout pour ceux qui savent pas ce servir d’un pc. Tout est simplifié parce que c’est une solution « tout en un », et ça me pose problème.
1er problème: l’inter compatiblité est quasi nulle. Quand t’as un mac, il te faut du hardware mac (plutôt onéreux), et au niveau des logiciels, il faut souvent se tourner vers des licences Apple (onéreux aussi).
2e problème: whaou, c’est tout un mac os… mais personnellement, je trouve ça inutile. La beauté des transitions, des fenêtres etc. c’est du vent, des paillettes, pour le grand public.
Avoir un Mac, c’est de moins en moins « élitiste ». Leur force, c’est pas la qualité, c’est leur marketing. Il n’y a qu’à voir le succès de l’iPod. Plus cher que les autres, il a bien sûr une interface très sympa, mais il faut pas plus que les autres, et pour la même capacité, d’autres sont bien. J’ai un iPod moi-même, mais j’en suis pas totalement satisfait, surtout au niveau du logiciel iTunes qui est carrément mal porté pour PC (inter-compatibilité j’avais déjà dit?).
Et Steve Jobs, niveau personnalité, pas de charisme. Je lis des sites US, et niveau popularité (même chez les pro-macs), Gates est large vainqueur. Même si c’est pas important a priori, ça me surprend de voir que ça a été un (même faible) facteur de ton achat.
Au final, je reste coincé avec Windows. Je n’aime pas Microsoft non plus à vrai dire, mais bon, ça reste mon premier choix. J’ai testé et apprécié Linux mais j’ai eu des problèmes de logiciels et de hardware.
Bref, Linux, Mac ou Windows, chacuns ont leur points faibles, mais le Mac pour moi est une erreur, surtout pour un gars dont le métier est lié à l’informatique.
@bbx, note que je ne suis pas un défenseur d’Apple ou du Mac. Comme je l’ai indiqué, je suis passé au Mac par contrainte, et je vais poster quelques défauts du Mac sous peu. Un petit avant goût :
Pour ce qui est du Mac OS X, si au début, je considérais les animations des fenêtres parasites, à force, je les trouve désormais fort pratiques, car un néophyte comprend tout de suite d’où elles viennent, et un habitué les repère d’autant plus vite. Si tu ajoutes à cela des raccourcis clavier et souris, on gagne autant en ergonomie qu’en productivité, même en mettant le visuel totalement de côté. Il y a cependant des difficultés à identifier les fenêtres actives, davantage que sous Windows, ainsi que divers autres soucis dans la présentation visuelle à parfaire. C’est avant tout différent plutôt que moins bon ou meilleur.
Pour ce qui est de l’affirmation que les Mac s’adressent aux néophytes, je te prie de regarder du côté du shell UNIX et de toutes les commandes qui s’en rapportent, car Mac OS X n’en reste pas moins un dérivé d’UNIX avec tout ce que cela comporte comme qualités (enchaînement de nombreux outils a priori indépendants collaborant les uns avec les autres sur la même ligne de commande) ou défauts (vas-y pour lire les pages d’aide man ou la doc d’Apple écrite par des youplaboum qui fument la moquette…)
Bref, maintenant que j’ai un Mac avec Leopard sur lequel je vais bientôt utiliser aussi Windows (manifestement, un problème de stock empêche la boutique de me l’envoyer dans des délais raisonnables…), je trouve que le Mac est un PC tout à fait sympathique, mais en rien meilleur que ses équivalents sous Windows. Différent, voilà tout.
Lors du lancement de ma nouvelle structure, NeoDiffusion, il y a un peu plus d’un an, j’ai eu exactement le même raisonnement : choisir un portable MAC (à processeur Intel tout de même, histoire de pouvoir faire « machine arrière ») pour couvrir 90% des environnements les plus répandus chez mes clients (pour ma part, il s’agit de les conseiller et accompagner dans leur projet WEB ou NTIC).
Cela a été pour moi l’occasion de comprendre les douleurs des néophytes, qui ne savent pas installer un logiciel sous windows… changer la config réseau, ajouter une application, éditer un fichier texte (j’en suis même venu à VI à un moment donné) a été un véritable calvaire… et une expérience inédite pour moi : me retrouver bête devant un ordinateur, à pas savoir par quel bout le prendre.
Une expérience unique que je recommande à tous ceux qui baignent dans l’informatique depuis plus de 20 ans et doivent expliquer les bases à un néophyte.
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