Bien que cotée en bourse, Google est une entreprise qui garde de très nombreux secrets. C’est le cas notamment pour ce qui est de son principal gagne pain : la publicité en ligne. Ainsi, personne ne connaissant réellement l’étendue des annonceurs du programme Google AdWords, ou encore des affiliés au programme Google AdSense. Enfin… jusqu’à présent !
En effet, une récente fuite d’un document destiné à la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme de la bourse aux États-Unis, permet de connaître l’évolution des annonceurs du programme Google AdWords :
Le graphique ci-dessus représente cette évolution des annonceurs Google AdWords avec, pour l’année 2008, une estimation variant entre 1,3 et 1,5 millions d’annonceurs (chiffre réel inconnu).
Sachant que chaque annonceur dépense en moyenne près de $16.000 par an, chiffres ayant peu évolué entre 2003 et 2007, cela vous donne une idée de la puissance financière du premier moteur de recherche au monde : entre 20,8 et 24 milliards de dollars de recettes pour l’année 2008. Cela explique aussi l’intérêt de Microsoft pour la recherche en ligne.
Bonjour Martin,
Merci pour cette info, c’est chez toi que je la découvre.
Je suis impressionné par la moyenne de dollars dépensés par annonceur ! J’ai fouillé un peu et sur ZDnet, ils annoncent 1 million au lieu d’1,5 en terme de nombre d’annonceurs. Google aurait-il organisé des fuites avec des nombres différents ? C’est envisageable.
@Axenet : Les chiffres pour 2008 sont inconnus et les estimations d’« experts » semblent être entre 1,3 et 1,5 millions d’annonceurs. En revanche, le million d’annonceurs a été atteint en 2007. Ceci peut expliquer les différents chiffres selon les sources : ils ne concernent pas les mêmes périodes.
Très cool comme d’hab.
Crois-tu que la crise va mettre un frein à l’augmentation des annonceurs ou ce n’est que du blabla?
@Serge : J’avoue qu’en matière de quantité d’annonceurs, on reste encore loin du compte, car il y a des dizaines de millions de TPE qui ne font pas encore de publicité en ligne, à tort. En revanche, je pense que le budget moyen va stagner, voire baisser, en particulier dans les secteurs directement sinistrés par la crise des crédits.