L’autre jour, en faisant des recherches dans mes archives professionnelles, compte tenu des documents inutiles trouvés (comme des notes oubliées depuis des lustres ou quelques prospectus gardés plus « plus tard », j’ai décidé de faire un essai de tri sélectif. Ainsi, j’ai installé trois sacs poubelles dans mon bureau : déchets papier, déchets plastiques et tous les autres déchets. Je les ai bien remplis tous les trois. Certes, je ne jette pas une quantité aussi astronomique de déchets au quotidien, mais force est de constater qu’un travail sur le web implique la producton de nombreux déchets, dont une bonne part peut être aisément recyclée, ce qui est moins le cas des déchets domestiques.
Toujours est-il que j’ai passé beaucoup de temps à préparer certains déchets. En effet, bon nombre de documents papier jetés étaient pour le moins confidentiels : anciens et pas si anciens prévisionnels, prototypes de contrats, devis les plus divers, notes manuscrites de rencontres avec des clients, partenaires et fournissuers, sans oublier pas mal d’impressions de reçus de carte bancaire et autres mot de passe à ne pas laisser entre toutes les mains.
Bref, j’ai tenté de déchirer chaque feuille en petits morceaux, en insistant sur les zones les plus sensibles afin de les rendre indéchiffrables. Et à l’avenir, j’ai comme l’impression qu’un broyeur à papier est un investissement que toute société se doit d’avoir, en particulier lorsqu’elle pratique le tri des déchets, ce qui facilite d’autant le travail d’éventuels yeux indiscrets…